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Une académie spéciale ou les élèves sont peut-être un peu trop libre... Hentai/yaoi/yuri autorisé
 
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 [x] Tres Iquus [x]

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2 participants
AuteurMessage
Tres Iquus
« King Of Silence
Tres Iquus


Messages : 14
Réputation : 5105
Date d'inscription : 22/06/2010
Age : 29
Localisation : 13 à côté d'mes voisins. ;D

[x] Tres Iquus [x] Empty
MessageSujet: [x] Tres Iquus [x]   [x] Tres Iquus [x] EmptyMar 22 Juin - 19:14

[x] Surname ~ Iquus [x]
[x]
First Name ~ Tres [x]
[x]
Nickname ~ Gunslinger /or\ HC-IIIX [x]

[x]
Age ~ 24 [x]
[x]
Birthday ~ December 6th [x]

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Speciality ~ Male [x]
[x]
Sexual Orientation ~ Bisexual in tendencies Homosexual [x]

[x] Job ~ Professeur de Maniement d'Armes [x]

[x]
Physical [x]
Tres est une personne de grande taille qui ne pèse pas énormément, contrairement à ce que sa musculature pourrait nous laisser croire. Il a un certain charme physique malgré son comportement quelque peu... étrange. Coiffé, Tres a de beaux cheveux châtains tirant légèrement sur le roux, soyeux mais inaccessibles au toucher. Il déteste que l'on touche à sa coiffure, qui, et on peut le dire, lui donne plus un effet décoiffé que soigné. Il néglige souvent (toujours) l'apparence de son visage puisque, de toute manière, il s'est habitué à la solitude d'âme et préfère rester lui-même plutôt que de chercher à plaire. Les yeux de notre jeune professeur sont d'un vert foncé qui tire plus du marron clair que du vert foncé (allez savoir !)... lançant souvent un regard perçant aux gens. Des lèvres attirantes lui ont été attribuées... mais, tout comme ses cheveux, elles sont malheureusement inaccessibles (ou pas, cherchez un peu enfin !). Ou plutôt, tous les gens qui ont pu y toucher l'ont regretté amèrement. Elles cherchent seulement leurs partenaires idéales... mais vont-elles les trouver, dans cette ville ?
Quant à son style vestimentaire... lui n'est pas si négligé que sa coiffure. Tres porte souvent des pantalons noirs d'une texture et d'une coupe faisant penser à ceux portés par les militaires, rentrés en leurs pattes dans d'étranges bottes de couleur noire ornées de croix rouges en leur pointe carrée. On dirait des bottes blindées... mais ce n'est pas le cas... quoi que...! Pour ses hauts, il porte principalement de légères chemises blanches surmontées par des pulls trois quarts noirs ou gris. Par dessus tout ça, il enfile souvent un large manteau noir. Ah, j'oubliais... il porte perpétuellement ses gants blancs, eux aussi ornés d'une croix rouge sur le dos de la main...
Tres a sur lui plusieurs objets auxquels il tient particulièrement : un chapelet qui ne lui sert strictement à rien (allez savoir pourquoi il en porte un, d'ailleurs !) mais il lui a été légué par quelqu'un de cher dans sa jeunesse, ainsi que deux bagues d'argent sombre qu'il porte l'une à l'index de la main gauche et l'autre à l'auriculaire de la même main. Sinon, le professeur a un bras de fer : le droit. Il se l'est fait greffer à 23 ans car il se l'était fait "arracher" pendant un exercice...

[x] Psychic [x]
Tres est généralement calme et silencieux. Il ne parle que quand cela est nécessaire ou quand il se sent à l'aise avec quelqu'un, ce qui se trouve être assez rare. Il est froid et souvent distant avec les gens, mais c'est malheureusement ce qui fait son charme. Il n'aime pas parler de son passé, qui n'est pas des plus beaux étant donné qu'il est tâché de sang et maintenant enterré avec l'ancien Tres, qui était fluet et beaucoup trop faible pour ce qu'il devait devenir.
Tres a horreur des gens trop enthousiastes ou extravertis, il trouve que répandre ainsi sa joie de vivre est malsain pour ceux qui ne veulent pas y goûter. Pourtant, au fond de lui, il aime la nature et se retrouver souriant, seul dans un endroit calme et apaisant pour l'esprit, être de bonne humeur et détendu pour écrire des... poèmes, des... fictions. Étrangement, dans l'armoire de sa chambre, on trouve des tonnes et des tonnes de feuilles grattées à la plume trempée dans de l'encre noire, écrites de poèmes hallucinants, certains même dans d'autres langues que sa langue maternelle. Mais il n'y a pas que de ça, dans l'armoire de notre jeune professeur... il y a aussi... des mangas ! Et pas que des mangas Shônen... vous voyez de quoi je parle ? Non !?! Franchement, y a des jeunes ici ! Me faire écrire ça comme ça ! Bon, d'accord. Tres aime beaucoup lire des Yaoi tournant au Hentai. C'est fait, vous êtes satisfaits ?
En fait, notre jeune homme est louche, ne montre jamais ou pratiquement jamais ses sentiments, ne parle pratiquement pas et ressemble à un Prêtre Itinérant sorti d'on ne sait où. Drôle de topo, me direz-vous ! Et pourtant...

[x] Story [x]
Innocente. Oui, innocente enfance que Tres reçut... pauvre, pauvre petit chien égaré... si jeune et déjà si seul... sans famille, personne ne sait d'où est sorti cet enfant. Il apparut un jour, dans une ville, assit, seul, près d'un immeuble délabré et serrant contre lui un vieux livre poussiéreux. Un vieux livre à la couverture noire reliée de fils d'argent, à moitié déchirée... sans titre écrit dessus. On ne s'approchait pas de l'enfant. Il était bien trop sale. Il avait peut-être une maladie grave et contagieuse, on ne savait pas. Dans cette ville, les gens préféraient prévenir plutôt que guérir. Ils ne connaissaient rien à la souffrance, car, dans cette ville, il ne manquait de rien à personne. L'argent fusait et les gens étaient heureux. Mais l'enfant sale et malade continuait d'être triste. Il passait à longueur de journée ses fins doigts squelettiques sur le papier dépourvu d'écriture de son vieux livre. C'était un libre écrit en braille. Il savait lire le braille, il était très intelligent malgré son jeune âge. Jeune car l'enfant n'excédait pas les 6 ans en âgé réel, et les 3 ans en âge physique. À cause de son manque d'hygiène et de nourriture, son corps s'était adapté à son environnement et avait cessé de se développer normalement comme celui des autres enfants.
L'enfant n'était plus ni humain ni animal. C'était une autre forme de vie, entre les deux sortes d'êtres vivants. Il vivait seul, sous un abri en pierre qu'il avait trouvé derrière cet immeuble délabré. De jeunes racailles venaient souvent trainer dans ce coin, mais eux non plus n'approchaient pas l'enfant. Ils ne voulaient pas salir leurs vêtements de marque qu'ils avaient dû payer une fortune..! Surtout pas ! Pas même pour donner un peu de leur fortune à un pauvre gamin mourant de faim, dans sa cachette, derrière cet immeuble en ruines et inhabité, tentant par tous les moyens d'échapper à la police pour éviter d'être confié à un orphelinat.
L'enfant était seul, et, bien qu'il soit triste de le dire, était destiné à rester seul.

Jamais personne ne s'approcha de lui pour lui demander son nom. Résultat, à cause de l'égoïsme des gens, je ne suis pas à même de vous le donner maintenant. Attendez encore un peu. Un peu jusqu'à ce jour où un jeune homme à peine plus vieux que lui s'approcha de son "toit". L'enfant avait à l'époque une dizaine d'années à son effectif. Il avait su résister jusqu'ici grâce au vol de nourriture. Il savait pertinemment que ce n'était pas légal, mais pour sa propre survie il se devait de le faire. Mais je m'égare. Le jeune homme devait avoir une quatorzaine d'années, lui. Il n'était guère plus grand que l'enfant et ses yeux lui inspiraient une confiance absolue. Sans dire mot, l'inconnu tendit sa main à l'enfant. Il mit un moment à l'attraper, du fait de son manque de réactions. Le jeune de quatorze ans l'aida à se relever, ramassa son livre et le mit dans sa main libre. Il l'entraîna chez lui. Lui, il vivait seul, dans un appartement. Il avait été rejeté de la maison familiale, mais lui au moins savait ses parents et sa soeur en bonne santé.
Au bout d'une semaine sans se parler et à vivre dans le même appartement, il demanda son nom à l'enfant. Ce dernier lui répondit d'une voix inexpressive :

« Tres.
- Tu t'appelles Tres ?
- Hm.
- Eh bien, Tres... viens, je veux te montrer mon projet. Ca fait plusieurs années que je travaille dessus. J'ai vraiment étudié dur pour arriver à ça...
- Et toi, c'est quoi ton nom..? Tu sais lire le braille ?
- Je n'ai plus de nom. Si tu me comprends c'est parce que tu sais lire le braille, parce que je suis muet.
-Mais j'entends distinctement ta voix !
- Elle n'est que dans ton esprit. Allez, viens.
- Mais... »

Le jeune attrapa l'enfant, qui, et maintenant vous le savez, s'appelle Tres et l'emmena dans une salle qui lui avait été interdite d'accès pendant la semaine où il avait dormi dans cet appartement. Dans cette petite pièce mal éclairée se trouvaient une centaine d'engrenages imbriqués les uns dans les autres, et tout un système faisant penser à ses montages russes. Le jeune s'exprima, sans faire un bruit aucun :

« C'est mon œuvre. Depuis que j'ai été renié par mes parents, je travaille sur ce projet-là. Vois-tu... si je pose quelque chose ici - il désigne un endroit précis tout au bout de la machine - et que je tire sur cette petite corde... je n'ai qu'à attendre dix petites secondes.
- Dix secondes..? Pour... pourquoi faire ?"
- Je vais te montrer. Tu seras le premier et le dernier à partager cette scène, observe bien, Tres. »

Le jeune plaça sa tête à l'endroit qu'il avait désigné quelques instants plus tôt, tira sur la petite corde et les engrenages s'ébranlèrent. Tres regarda le spectacle, émerveillé... mais au moment où il comprit enfin à quoi tout ceci allait servir, il était trop tard. 8... 7... 6...

« Je m'appelle Ian. Merci de m'avoir tenu compagnie cette semaine entière, Tres. Comme tu peux le voir il est trop tard maintenant pour arrêter ce chef-d'œuvre... tu vois ? Tu vois comme ce que j'ai fait m'aura été utile ? Je vais maintenant pouvoir rejoindre ma petite soeur là où elle est partie... la retrouver et pouvoir l'étreindre encore une fois. Merci encore, Tres. Prend soin de toi, je te laisse les clés de l'appartement... elles sont dans ta poche. »

Ian avait parlé vite, très vite. Il n'avait certainement même pas eu le temps de lâcher tout ce qu'il aurait eu envie de lui dire. Malgré l'absence de communication pendant cette semaine, Tres considérait l'adolescent comme un grand frère. Malgré ça... malgré ce fait... il avait préféré rejoindre sa petite sœur plutôt que de continuer de s'occuper de lui. Qui allait préparer son petit déjeuner maintenant ? Qui allait lui donner son sourire journalier, celui qui lui faisait tant plaisir ? Pauvre, pauvre petit chien égaré... si innocent et si pur... ne pleure pas, enfant. Soit fort. Bat-toi.

L'appartement que lui avait offert Ian, Tres en prit soin. Il condamna le jour d'après la porte où s'était déroulé, devant ses yeux, trois années plus tôt, le suicide de son ami et ne rouvrit jamais cette salle, pas même pour étudier les engrenages, ces engrenages qui l'intriguaient tant avant. Maintenant, l'enfant était un jeune adolescent. Treize ans au compteur de sa triste vie avaient sautés. Il était temps d'aller à l'école. Dans cette ville où il avait erré depuis sa plus jeune enfance se trouvait une Académie. Mais elle n'était ouverte qu'aux lycéens. Il n'irait pas. Cette ville était le cercueil de sa faible vie, et ne serait certainement pas le cercueil qui attendrait sa vie.
L'année de ses quatorze ans, Tres prit une résolution. Il allait se rendre dans une grande ville, près de Paris. St-Cyr. Cette ville présentait la meilleure école militaire de France. Il voulait y entrer. Et il y entra...
Pendant sa dernière année d'étude, il se blessa gravement au bras gauche. On lui en greffa un nouveau en fer (car l'ancien ne marchait plus) dans les semaines qui suivirent, et lors de l'opération, les chirurgiens remarquèrent un mauvais fonctionnement de l'organe "coeur". Après la greffe, un médecin lui annonça une grave nouvelle. Il avait besoin d'être opéré une nouvelle fois.

« On va te mettre un Pacemaker."
- .....Pacemaker ?
- C'est un appareil qu'on va connecter directement à ton coeur. Il t'aidera bien dans ta vie. Quand ton coeur sera faible ou carburera de trop, un bippeur t'avertira et le Pacemaker se règlera pour faire redémarrer ou calmer ton coeur.
- ...Je vois. »

On l'opéra alors, et deux semaines plus tard il put reprendre à légères doses ses études militaires et son entraînement.
Ses études finies, Tres sortit premier de son élite. Il pouvait exercer tous les métiers militaires qu'il voulait. Mais ce qu'il voulait le plus, c'était punir la ville qui l'avait si mal accueillie durant son faible passé. Il alla alors se présenter à l'Académie, l'année de ses 24 ans, et se présenta en tant que professeur d'études militaires... il se battu longtemps pour obtenir son titre, mais l'obtint haut la main, miraculeusement, comme un cadeau, le jour de son anniversaire...


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MessageSujet: Re: [x] Tres Iquus [x]   [x] Tres Iquus [x] EmptyMar 22 Juin - 20:32

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