Dillawn C. Rivendell
๋ Broken Doll'sS
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~ Physique... Une grande partie des gens prétende que la beauté féminine dite « réelle » consiste à avoir un corps parfait. « Parfait » pourrait signifier dans ce cas là avoir des formes agréables, sans que cela ne soit exagéré, ainsi qu’une peau sans aucune marques à proprement visible. Si cette définition de la beauté était valable pour tout le monde, Dillawn ne pourrait pas être considérée comme une fille belle. Fort heureusement, cette jeune femme a sa beauté à elle, son propre charme.
Dillawn Ciel Rivendell fait partie d'une catégorie de personne qui possède une jolie apparence, mais qui n'en a pas conscience. Elle s'habille simplement, principalement en noir où en couleur pâle et grisâtre. Son style vestimentaire ne s'étend pas très loin et ne change pas souvent : un manteau sombre à capuche qui lui arrive aux cuisses, débardeur moulant à col en V et short en jean. Elle porte ce qui lui plait, et malgré le manque de couleur et de recherche en mode, cela lui donne un véritable style, et étend d'avantage ce charme fou qu'elle a sans qu'elle en ai vraiment conscience. Ce genre de vêtement lui plait aussi parce qu'il est agréable de bouger dedans. Et l'avis des autres vis-à-vis de son style l'importe peu.
Lorsque l'ont détaille plus le corps de Dillawn que ses vêtement, nous pouvons déjà commencer à avoir le sentiment que c'est une jeune femme qui prend soin de son corps : ses cheveux bruns son doux, détenteurs d'une agréable odeur. Dillawn ne supporte pas d'avoir la sensation d'avoir les cheveux gras, et c'est donc obligatoire pour elle : elle se lave les cheveux 3 à 4 fois par semaine. C'est assez obsessif, sachant également qu'un lavage abusif de la chevelure peut abimer le cuir chevelu. Mais soigneuse comme l'est Dillawn avec ses cheveux, cette adolescente n'utilise que des shampoings dit à "usage fréquent". Elle peut donc laver ses sublimes cheveux 3 fois par semaines, même plusieurs fois par jours si elle le veut, cela ne les abimera pas... à son plus grand bonheur. Mais en réalité, il n'y a que ses cheveux qui l'obsède tant. Le reste, vêtements, elle s'en moque totalement... Bien qu'il lui arrive parfois de se maquiller un peu les yeux.
Il en est assez dit pour les cheveux bruns de Dillawn. Passons maintenant à son visage fin. Parlons-en de façon général. D'abord, sa peau. Elle est pâle, et ce parce que Dillawn n'apprécie pas que sa peau ne soit trop colorée. Elle la préfère blanche, pâle... Et pour ce, elle "fuit" en quelque sortes les rayons du soleil. Venons-en aux traits de son visage. Ils sont plutôt facile à décrypter. Car même si son caractère mystérieux la rend distante, ont peut lire des expressions telles que la frustration, l'amusement et d'autres dans ce gout là, mais cela trompe parfois les gens. Cela fait partit de son caractère : elle est totalement imprévisible. Avis aux intéressés, elle sait pourtant parfaitement exprimer ce qu'elle ressent rien qu'à son regard, et ce seulement lorsqu'elle le veut. Amusement, colère... peur ? Si elle le veut, elle peut même vous faire ressentir une émotion rien qu'à sa voix. Encore faut-il la prendre au sérieux, ou savoir si justement elle est sérieuse où non. En général, son visage est souriant, son regard posé. Et ceci à toujours eut l'effet d'animer la curiosité des gens. "Pourquoi sourire sans aucune raison ?", il n'y a pas de réponse à cela. Rire ou ne pas rire, c'est à vous de décider.
Venons à ses yeux, où juste leur couleur puisque nous en avons déjà dit long sur se qu'exprimait son regard. Tout d'abord, sachez qu'au jour d'aujourd'hui, Dillawn n'a plus qu'un seul œil, son droit. Une grave blessure lui fit perdre l'usage du gauche, laissant au passage une cicatrice plutôt difficile à ne pas remarquer le long de son œil en vertical. Son unique prunelle valide est donc porteuse de la sublime couleur du rubis : le rouge. Nous pourrions aussi définir ce rouge de sanguin,symbole de violence... Mais Dillawn préfère qu'il soit défini de rouge rubis (raison personnelle sans doute). En réalité, la couleur de ses prunelles est très trompeuse, puisqu'en réalité il se trouve qu'ils sont marrons. Mais au soleil où à la lumière vive, ils paraissent rouges... Ses yeux sont légèrement bridés, comme tout les japonais, ce qui lui donne un air malicieux. Dillawn est une personne qui n'a pas peur de regarder les gens dans les yeux, et de dire ce qu'il pense. Mais comme ce fut dit précédemment, elle est si mystérieux et "scellée" intérieurement, que la véritable et nette expression de ses sentiments ne peut être claire que si elle l'exprime avec des mots.
Traits du visages, expressions... Tout ceci à été décrit. Maintenant je terminerais avec la dernière partie de sa description physique, ce que j'aurais dû d'ailleurs faire en premier. Vous avez dû vous en douter, Dillawn est mince, aux formes agréables mais non exagérées et pas forcément très grande... En effet, elle mesure 1m72. Elle est également très souple et rapide dans ses mouvements. Elle est très doué au corps à corps, et se sert surtout de ses jambes lorsqu'il faut se battre.
Beaucoup trop de gens sont influencés par l'image du "monde parfait" que donne la publicité. Mais que peux-t-on appeler la "perfection" ? Pas de marques, pas de gras ? Aucune cicatrices... ? Si la perfection est ainsi, Dillawn pourrait s'y trouver si on laissait les cicatrices de côtés. Le mot perfection devrait être interdit, car elle n'existe qu'à la télé. Et comme beaucoup de rêve, elle est inaccessible... A presque tout le monde. ~ ~ Mental... Discrète, gentille, violente, soigneuse, imprévisible... Ce sont les principaux traits de caractère de cette jeune adolescente du nom de Dillawn. Pourquoi définir cette dernière de discrète ? Parce qu'elle ne parle que peu, et qu'elle se fait bien rarement remarquer. Peu capricieuse, elle ne réclame pas beaucoup de choses, sauf peut être qu'on ne cherche pas les ennuis auprès d'elle, et qu'on ne la regarde pas de travers. Elle est d'un calme effrayant en permanence, mais cache une personnalité impulsive, presque violente par moment. Elle n'est pas du genre à faire l'imbécile à tout bout de champs, au contraire, c'est une fille très sérieuse. Évidemment, comme beaucoup de personne elle à ses "moments de délires", dans lesquels elle ne manque jamais d'humour, aussi ridicule sont-ils. Elle est ainsi, très variable dans son humeur. Mais malgré ce tempérament très changeant, Dillawn est une fille adorable et gentille. Elle n'est cruelle et violente qu'avec ceux qui le mérite, qui font du mal à son entourage. D'autant plus qu'avec caractère comme le sien, elle s'énerve très vite et pour rien. Et c'est seulement après avoir cassé quelques jambes et plusieurs vitres qu'elle se rend vraiment compte à quel point elle à été stupide sur le coup. Enfin, seulement lorsqu'elle à conscience qu'elle s'est énervée pour rien.
Parmi une des qualités de Dillawn, il y a son mental de fer. Certes elle s'énerve très vite, mais au fond c'est parce qu'elle à besoin d'exprimer sa colère. Et pour ce elle devient violente. Mais au fond, elle supporte bien les préjugés, les insultes et les regards déplacés. C'est juste qu'elle n'arrive toujours pas à accepté la perte de son œil gauche. Elle n'arrive pas à accepté le fait que ce soit sur elle que tout ceci soit tombé ! Même si en même temps, cet évènement l'a motivé pour en devenir une autre, elle souffre intérieurement. Et c'est cette souffrance qu'elle exprime lorsqu'elle se bat, pour quelconque raison stupide qui soit. C'est justement ça, son grand défaut : elle s'énerve bien trop vite.
Également très soigneuse, Dillawn supporte mal le fait d'être sale. Elle le supporte mal, mais lorsque c'est le cas pour elle, elle tente de le tolérer. Mais il y a une chose qu'elle ne peut vraiment pas supporter, c'est avoir les cheveux sale ! Ça la rend folle, hyperactive, mais surtout de mauvaise très mauvaise humeur. C'est un conseil : n'approchez pas Dillawn de trop prêt lorsque vous sentez venir d'elle une sorte d'aura sombre et pesante, c'est mauvais signe. Vraiment. Après le côté "soigneux", vient "imprévisible". Dillawn parait certes très calme, le genre de fille posée qui reste "zen" dans toutes les situations possibles. Êtes vous si sûrs de vous ? C'est que vous la connaissez mal. Dillawn a une humeur très variable selon avec qui il se trouve. Elle peut être tout à fait adorable, autant que violente et désagréable. Violemment où autre, ses réactions peuvent être inattendue et incompréhensible.
Venons en aux matières scolaires dans lesquels elle est ou non forte. Tout d'abord, Dillawn est la première de sa classe en japonais. Elle maitrise parfaitement l'orthographe, et à une imagination folle dans ce qui est d'écrire des rédaction. Mais en parallèle, elle est plus que nulle en math. Son premier trimestre fut catastrophique dans cette matière : 4 de moyenne ! Tandis ce qu'en japonais, elle atteignait presque les 19. Il y a également une matière qu'elle apprécie mais dans laquelle elle à des difficulté : l'histoire-géographie. Ce n'est pourtant pas difficile, mais en dépit de son amour pour cette matière, les cours ne l'intéresse plus trop...
Ce qu'elle aime ? Ce qu'elle n'aime pas ? Pour le savoir, lisez la suite... !
Commençons par la généralité des choses qu'elle apprécies : le calme. Je dirais même que c'est ce que cette demoiselle aime le plus ! Dillawn supporte mal le bruit, et les querelles inutiles, n'en parlons pas. Aussi répond-t-elle aux provocations, mais avec une violence plutôt surprenante. Car c'est un fait : Dillawn n'est certes qu'une lycéenne, mais elle est douée d'une force et d'une rapidité dans les jambes assez inattendue - surtout lorsqu'on la regarde aux premiers abords, elle n'a pas l'air du tout capable de faire du mal. Ensuite vient son amour pour les livres. Dans un endroit bruyant où silencieux, il est vrai qu'elle aime beaucoup lire. Aurais-je oublié de dire que Dillawn était un jeune adolescente intelligente ? Quelle erreur, car c'est bien le cas. Venons en maintenant à une chose précise qu'elle aime, répondre au provocation. Cela implique donc forcément une bagarre comme chemin final. Ce fut dit précédemment, mais même étant non-violente en temps normal, il s'avère que de part son trait caractériel dit "lunatique", elle change vite et souvent d'humeur et peu donc passé de "adorable" à "impitoyable". Mais dans tout les cas, même si elle est forte, elle est affaiblie devant des gens armés où en trop grand nombtre.
Une dernière chose précise que Dillawn aime. Une chose dont-elle est folle... ! Non, pas sa poitrine... Non, pas "ses yeux" non plus (laissez moi parler)... Les sucreries. Dillawn est com-plè-te-ment folle de ces gourmandises, et en particulier lorsqu'elle en découvre de nouvelles. Elle pense aussi être amoureuse en ce moment... ... Encore faudrait-il qu'elle soit sûre d'elle et de savoir de qui il s'agit... ?
Passons à ce qu'elle n'aime pas. Beaucoup de choses. D'abord, elle n'aime pas les garçons trop collants, qui pensent qu'une nuit suffit à s'engager. Elle aime encore moins les filles stupides et vulgaires, qui pensent être plus belle que d'autres, et ne manque pas de méchanceté envers elles. Elle n'apprécie pas non plus qu'on lui coupe la parole, ou qu'on lui manque de respect. Mais le pire pour elle, c'est lorsque les gens la dévisage dans la rue à cause de son œil meurtrie et de la cicatrice qui annonce sans invalidité. Elle ressent à la fois colère et honte vis à vis de cela, mais elle refuse de porter un cache-œil sous prétexte que ce serait fuir la réalité... Ensuite, c'est un point qui pourrait concerner les gens en général, car nous en avons tous un dans la famille ou parmi les amis : ceux qui se croient au dessus de tout. Ça aussi, c'est insupportable aux yeux de Dillawn. ~ Histoire... Que faut-il à l'Homme pour être satisfait ? Que lui faut-il pour qu'il cesse de se plaindre ? Pourquoi recherche-t-il toujours à desceller les mystères qui entoure son existence ? Pourquoi existe-t-il tout court... ? Trouvons ensemble, les raisons de notre venu, découvrons unis chaque parcelles de ce monde mystérieux. Mais ne nous égarons pas... La ville est grande, pleine de dangers sous forme humaine. C'est un ciel gris, qui recouvre nos pensées, qui nous empêche de rêver. C'est une ville sombre, qui renferme des secrets, qui lacère tout décret. C'est un présent, dirigé par les gangs, les légendes, les rumeurs. C'est ici. Un nouveau départ...
Enchantée. Je me nomme Dillawn Ciel Rivendell. Je sais déjà ce que vous pensez. Comment puis-je être japonaise avec un tel nom ? Ça s'explique tout simplement : mon père est Anglais et ma mère Japonaise - ce qui me vaut d'être bilingue. Et en même temps, j'ai hérité d'un nom complet vraiment très étrange, soit disant d'origine britannique. Moi, j'avais plutôt la sensation d'avoir le nom d'une héroïne de roman fantastique, à qui il arrive toute sortes d'ennuis. Je me suis toujours demandé "pourquoi m'appeler Dillawn, un nom si étrange et inconnu, plutôt que l'ont me nomme à plein temps de mon deuxième prénom "Ciel", si beau et poétique, offreur de rêve. Cette question à laquelle je n'ai jamais eu de réponse, j'ai abandonné l'idée d'en trouver la raison. Je me suis rendue compte qu'il n'y avait pas de raison précise ni importante, et que ce qui importait réellement c'était "est-ce que ton prénom te plait, à TOI ?" ... La réponse était claire, sans hésitation, j'ai répondu...
Dillawn Ciel Rivendelle naquit le 15 juin 1993 à Tokyo, capitale du Japon, et plus précisément à Koganei. Fille unique, elle était l'enfant de Hans Rivendell et Kotoba Rivendell, de son nom de jeune fille : Yûko. Dillawn reçut le don de vivre en échange d'une perte colossale. En effet, durant l'accouchement, sa mère perdu la vie. Un drame, un épreuve traumatisante. Mais Dillawn grandit sous l'aile de son père, qui lui répétait sans cesse que ce n'était pas de sa faute, que sa mère avait toujours eut la santé fragile et que ce qui était arrivé avait presque était prévu ! De telles paroles terrifiait la petite Dillawn, âgée à l'époque de 6 années. Jamais un jour ne passait sans qu'elle n'estime que sa naissance n'aurait pas dû avoir lieu. Jamais une heure ne s'écoulait sans que la culpabilité de la ronge. Jamais une minute elle estima sa vie utile, et jamais une seconde elle remercia ce Dieu inexistant d'après elle de lui avoir donné l'opportunité de vivre.. C'est cela... à ses yeux, elle n'était... elle n'était qu'un monstre !
Son enfance fut comme l'introduction d'un manga compliqué, où rien ne semble normal. Elle fut scolarisée dans une école primaire banale de Koganei. Sa situation était plutôt délicate mais pas extrême non plus. Elle n'avait pas de problèmes familiaux ou scolaires, ses difficultés venait du fait de se faire des amis. Depuis toujours et aujourd'hui encore, Dillawn était une fille timide et peu sociable qui n'osait pas aller vers les autres. Et de part sa petite différence physique - ses yeux rouges (à l'époque elle avait l'usage de ses deux yeux) - les autres enfants étaient quelque peu effrayés par Dillawn. Toujours seule à la récrée, parmi les passes temps de ses "camarades" il y avait "se moquer de son nom" et "la traiter de monstre".
Impassible extérieurement, Dillawn hurlait dans son esprit, hurlait à l'aide... Alors c'est ainsi pour les autres ? Pour être normal il faut avoir les yeux marrons ou bleus, ainsi qu'un nom banale et trop utilisé ? Au moins, dans son cas Dillawn pouvait se vanter d'être différente, hors de la banalité. Sa personnalité l'était aussi. Mais son quotidien était d'une normalité effrayante. En gros, sa vie résumée en trois mots était "métro, boulot, dodo". Chaque semaine, rien ne changeait. Après une horrible journée de cours, après les insultes et les moqueries, Dillawn rentrait simplement chez elle, seule malgré ses 6 ans. Une fois la maison regagnée, la petit fille faisait directement ses devoirs, le plus souvent sans l'aide de son père car ce dernier rentrait tard à cause de son travail. Devoirs terminés, elle se faisait elle même à mangé et allait dormir. Une vie des plus ennuyeuse, LA vie que personne ne voudrait avoir... Cette vie, Dillawn la menait pourtant.
Mais, dans un sens, un tel mode de vie fit ressortir du caractère de Dillawn son côté indépendant et débrouillard. Pour une fille de 6 ans, vivant presque seule sans soutien parental était courageux, et malgré les apparences, tout ceci était dur pour Dillawn. Cependant et heureusement pour elle, après avoir atteint l'âge de 12 ans, elle commença à être plus "acceptée". C'était le début de ses années collèges, et même face à l'immaturité de certains autres individus collégiens, deux réussirent à se lier d'amitié avec Dillawn. D'abord, il fut vrai qu'ils demeuraient un peu effrayés par la jeune fille et ses yeux hors-normes. Également curieux, ce fut ce qui les força à aller vers la jeune associable. Et au fil des jours, une certaine amitié se vit peu à peu naitre. Parmi ses deux amis, il y avait une fille excentrique mais adorable, qui changeait souvent de couleur et de coupe de cheveux : Chikashige Kotoya, et un garçon timide qui visiblement semblait amoureux de Dillawn : Sumiya Misoka. Tout deux acceptaient parfaitement la jeune Dillawn malgré ses yeux étranges, et à vrais dire Chika et Sumiya se moquait de leur couleur. Grace à ses deux grands amis, elle réussi à passer le premier palier de sa timidité : actuellement, aller vers les autres n'était plus aussi difficile qu'auparavant.
Il y eut un évènement, un drame à mon égard. Quelque chose qui changea ma vie, mon point de vue et ma façon de voir le choses sur le monde. Le jour, ou plutôt le soir ou... je perdis mon œil gauche.
Dillawn rentrait sagement chez elle, après une autre journée de cours moins infernale. Pour diverses raisons, cette dernière avait était retenue au collège pour faire deux heures de colles, ce qui lui valut donc de quitter l'établissement à 19h tapante. Mais, il est bien connu qu'en hiver à cette heure-ci la nuit est déjà tombée... Et ce fut donc dans l'obscurité que Dillawn rentra chez elle. Ou devrait-on dire, "tenta de rentrer chez elle"... ? Tout se passa vraiment très vite. Alors que Dillawn tournait à l'angle d'une rue, deux hommes l'attrapèrent brusquement et la bloquèrent. L'un était armé d'un couteau. Inutile de vous indiquer la terreur qu'avait ressentit Dillawn à cet instant. Elle était si intense, que mourir de peur pourrait semblait doux à côté de cela. Bien sûr qu'elle tenta de se débattre, bien qu'à l'époque elle n'était pas encore très forte dans le combat à coup de pieds et de jambes. Elle parvint peut être à briser un doigt et éclater quelques dents fragiles, mais sans plus. Le coup qu'elle reçut fut plus que violent, plus que douloureux. L'un la tenait, l'autre brandit le couteau... Et lui planta violemment dans l'œil gauche.
Lorsqu'enfin je m'éveillais, j'étais à l'hôpital. Et en assez mauvais état. La première chose que je me suis demandé à mon réveil est "est-ce que je rêve ?". Pas vraiment... J'avais l'impression d'être en plein cauchemar. Et la douleur qui tenaillait mon œil était indescriptible... Mon œil ? Ce n'était plus qu'une masse molle rétractée. Mon œil gauche était mort... J'avais la sensation de l'être aussi.
Je ne sais pas comment expliquer ce qu'il met arrivé. Je n'en ai même pas parler à Chika et Sumiya. En même temps je m'inquiète, parce que je ne veux pas qu'ils se fassent du soucis pour moi, ni qu'ils ne leur arrivent un malheur comme le mien - ou pire. Je n'aurais qu'à déclarer que deux hommes saoul m'ont agressés. Point final.
Qui m'avait trouvé et amené à l'hôpital ? Aucune idée. Ce que je savais, c'est ce que j'allais faire. Quitter mon "chez moi". Quitter mon père, quitter cette ville. Quitter... mes seuls amis. Et pourtant je leur ai proposé plusieurs fois de fuguer avec moi. Je ne les ai pas convaincu assez. J'avais l'impression que mon cœur se déchirait en deux, mais vu ce qu'il m'était arrivé, plus rien ne me ferait peur. Mais je demeurait patiente. Mes amis et moi étions devenus un peu plus distants depuis mon agression. Ils ne faisait pas autant de trajet avec moi qu'avant. Je les comprenais, ils avaient tout simplement peur...
J'attendis d'atteindre mes 17 ans, âge ou je me sentis réellement prête à quitter mes amis. Depuis la mort de mon œil, je ne sortais que pour aller au lycée. C'était ridicule, certes... Mais maintenant ça ne l'ai plus. J'ai confiance en moi, et n'est plus peur de sortir la nuit. Durant mes longues journées où je restais enfermée dans ma chambre, j'apprenais à me battre seule où avec de l'aide sur internet. Je me servais de mes jambes en particulier, et le niveau actuel que j'avais atteint n'avais absolument plus rien à voir avec celui que j'avais à mes 14 ans. Autrefois je pouvais faire mal aux gens de mon mal, mais les adultes tels que les hommes qui m'ont agressés, c'était autre chose... Aujourd'hui j'arrive à plier une barre de fer en deux en un coup de pied. Suivit de plusieurs, je la réduit en charpie.
C'est donc à ses 17 ans que Dillawn Ciel Rivendell fuit de sa maison afin de passer à autre chose. Elle n'aimait pas son père, la seul chose qui lui faisait réellement du mal était de quitter ses amis. Mais jamais il ne se passait une journée sans que Dillawn ne pense à eux. De plus, chaque jour elle trouve le temps de pouvoir discuter avec eux que ce soit par sms ou le chat. Elle espère aussi que Chika et Sumiya aurait la possibilité de venir la voir un jour, dans son petit studio Un peu après son emménagement, elle s'est inscrite d'elle même à l'académie Rakuen en imitant la signature de son père... | |
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